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 Il était une fois; le talon brise-tout.

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Kimberly Vandnight

Kimberly Vandnight


Nombre de messages : 40
Age : 30
Année d'Étude : 6ème année à Poudlard.
Date d'inscription : 11/11/2007

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Il était une fois; le talon brise-tout. Empty
MessageSujet: Il était une fois; le talon brise-tout.   Il était une fois; le talon brise-tout. Icon_minitimeDim 18 Nov - 4:07

PV » Avrelianne Ashbaugh.

« Lodeur de la bibliothèque était délectable.
L'odeur de la bibliothèque est délectable.
L'odeur de la bibliothèque sera ainsi et pour toujours, aussi délectable. »
cf : Kimberly en 3ème année, qui rabat les oreilles de son compagnon Lindsey Vaughan.

Bien sûr que non. Horace Slughord ne lui avait pas demandé d'amener un livre bien précis sur les plumes de Jobarbille, elle n'était pas non plus libraire comme madame. Pitbull (surnom affectif donné depuis la première année à cause de ses nombreuses crises de démences) confiner à résider pour le restant de ses jours entre ces panoplies de rayons, n'y même comme ces "pseudo-mâlins" de Serpentard, qui croyait tout savoir mais qui tenais bêtement leurs bouquins à l'envers. D'aucune manière. Kimberly et l'odeur d'un parchemin vieillis d'emprunt en emprunt, de yeux bruns'noirs aux noisettes d'une blondasse, c'était tout une histoire d'amour. Une histoire tant et si bien vraie où elle et l'objet étaient intimement lié à un point tel qu'ils ne faisaient plus qu'un, et que peu importe combien vous en aviez dans le crâne ou dans l'porte-feuille, vous n'auriez pu saisir le sens. L'objectif ? Donner au suivant, qu'il se régale à son tour des titanesques plaisirs de la littérature anglaise :] (ou encore française, ce genre de détail est laissé à la discrétion du lecteur). Néanmoins, plusieurs se contentent partout autour du globe d'encaisser mot sur mot en gardant à l'idée que tout ce charabia incompréhensible n'est que pure fiction. Si subitement une flèche se pointe juste au sommet de votre front comme pour dire "je fais partie de cette tribe", cachez-vous avant que l'enfant terrible des Vandnight, si faussement empli de bonnes manières, ne vous saute à la gorge. En dehors de, vous aurez droit à un air pimbêche. Si vous êtes un veinard, peut être un regard totalement indifférent.

Kimberly se souvînt encore de son dixième anniversaire, petit nez retroussé et chapeau pointu (et en prime cet élastique qui vous colle au menton, soit super chiant), le jour où son père lui avais enfin donné la permission d'enter dans sa prodigieuse bibliothèque.
« Je te juge assez grande, fillette » lui avait-il dit d'une voix abîmé par la pipe entre son majeur et son index, en soufflant un vague nuage de fumée. Il la poussa (involontairement) ensuite si fort qu'elle en en recracha presque son pepermind. Elle souffla un coup : échappé belle. Faite en contre-plaqués de bois de cerisier, elle avançait à pas de loup dans ses souliers de cuir vernis comme si elle redoutait la catastrophe. Quand même pas : « Est-ce que ces assemblages de parchemin vont me dévoré tout rond ? », ou « Est-ce que sa va me tomber par la tête ? ». Il ne fallais pas la tête à Papineau pour savoir qu'avec un cerveau pareil, on savait à 8 ans compter jusqu'à mille. Non, juste une appréhension momentanée. Ce lieu avait suscité autour de lui tant de mystère et d'inexpliqué qu'il était aussi naturel d'en craindre son contenu que de changer de chemise. Le comble dans tout sa, c'est qu'elle en devînt accro.

« V-12-008, V-12-009, V-12-010 ..., » marmonnait-elle en glissant son index blanchâtre sur les reliures des livres.

Cheveux roux tiré à quatre épingle dans un chignon sévère, ses fines lèvres de leurs habituels airs pincés, Kimberly portait tout ce qu'il y avait de plus conforme au règlement : l'uniforme bleu et argenté de de Rowena Serdaigle, cela va de soi. À croire qu'elle avait fait faire sur mesure le même modèle des énièmes de fois, ce ne serait pas surprenant que ces compagnes de chambres s'unissent à l'idée de faire sauter son dressing. Seulement, cette fois, c'était davantage ce que l'histoire de Poudlard ne pouvait encaisser : les lunettes optiques aux verres rectangles. Depuis qu'elle les avait déposés sur sa trompette respiratoire, tout le monde n'avais qu'un mot à la bouche : plus Sainte Nitouche que sa, tu meurs. D'un point de vue Vandnight ? Plus anodin que sa, tu meurs. Quitte quitte.


« V-12-011, V-12-012, V-12-013 ..., et pile le voilà. V-12-014 » dit elle satisfaite. En tendant les doigts vers le dernier exemplaire "Théorie et stratégies de défense magique" de Wilbert Eskivdur, celle-ci passa à un cheveu de tomber de l'escalier sur roulette sur laquelle elle essayait vainement de garder l'équilibre.

En descendant prudemment, le jour serait tombé en nuit, les gens heureux devenus tristes et les plus gourmands aurait passer la langue sur leurs assiettes. Le script d'une journée banale dans une vie étudiante. Pourtant, l'infime talon (nous parlons bien de 0.5 centimètre) de sa chaussure lustrée pila sur quelque chose de mou. Mou tel un Fizwizbiz, un verre de terre, un pied de vipère. La rouquine, d'un air au dessus de tout, leva les yeux un peu plus loin que son nombril. Ashbaugh. Dès qu'elle avait eu la chance de travailler avec elle en cours de Potion, elle avais vu clair dans son jeu : 7h/24h elle jouait la victime, 17h durant la provocatrice. Pas très constant n'y convaiquant, mais rien n'était constant ou convainquant lorsqu'il était question de nos intêrets. Tout pouvais basculer d'une minute à l'autre. Depuis, ce n'était pas la peine qu'elle pleure pour un rien ou qu'elle lui face une scène parce-qu'en somme : elle s'en foutait. Kimberly ferma fermement les doigts sur son livre comme si de rien n'était, avec ce dur visage de marbre.

C'était le prix à payer pour fréquenter les érudits. Sa faisais mal à l'estime, jusqu'au bout des orteils.
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