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 « Aurais-tu peur Mc ? » [LIBRE]

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Sidheag Mcnery

Sidheag Mcnery


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MessageSujet: « Aurais-tu peur Mc ? » [LIBRE]   « Aurais-tu peur Mc ? » [LIBRE] Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:00

« MCNERY ! REPOSE MOI A TERRE IMMEDIATEMENT SINON JE ... » Sa voix s'est perdue dans les airs, allant se répercuter sur les murs au fond du couloir au quatrième étage. Sidheag était là, baguette dans la main droite, pointée vers un corps suspendu dans les airs par la cheville gauche. Sa longue cape avait fait le chemin inverse et s'était retrouvée en un tas de tissu au pied de la serpentarde. Celle-ci, le sourire narquoi au coin des lèvres, observait assiduement le dit corps qui ne cessait de s'agiter et de gémir comme une bête appeurée. Les Poufsouffles sont des lâches. Un rire sadique glaça le sang de la jeune fille au blason jaune qui s'arrêta de bouger et plaça ses mains sur sa bouche comme si elle voulait retirer les derniers mots qu'elle venait de prononcer, les avaler, les engloutir afin qu'ils soient oubliés. Sidheag s'approcha à pas de loup (quelle ironie) vers le corps suspendu, afin de se retrouver juste en dessous pour pouvoir plonger son regard d'acier dans celui de sa victime qui était comme stupéfixée.

« Sinon quoi, McKornick ? » Sa voix était railleuse, glaçiale, et jetait un froid dans tout le couloir du quatrième étage. Un petit groupe d'élèves s'étaient formés autour du duo, regardant de leurs yeux grand ouverts, la scène se déroulant devant eux. Les serpentards n'étaient pas beaucoup aimés, pour ne pas dire pas du tout, et ce moment-ci confirmait bien la chose. Comment ce petit être avait osé et sans scrupules, bafouer le passé et les quelques souvenirs de Sid ? Comment avait-elle osée s'en prendre à l'image de sa mère et à sa propre image ? La traitant e pauvre petite fille abandonnée, en ayant pitié d'elle. Il n'avait fallu qu'une seule seconde pour que les choses se retournent, pour que McKornick se retrove suspendue par la cheville dans les airs, bras ballants, cheveux tombant. Une baguette sortie à la hâte, un sortilège durement prononcé et un corps semi-inconscient. « SINON QUOI MCKORNICK ? » Sa voix s'était faite plus dure, ses mots plus prononcés prouvant son état d'énervelment avancé. Le son de sa voix a fait reculer les quelques curieux aglutinés. Ses quelques mots avaient roulés au fond de sa gorge, passant la barrière de ses lèvres en un grognement sourd, rappelant le cri de râge d'un loup. Qu'allait-elle lui faire, cette pauvre petit poufsouffle de pacotille qui ne savait faire rien d'autre que se remettre les cheveux en place. N'avait-elle pas appris, depuis ses deux années entières ici, à ne pas s'en prendre à la jeune serpentarde ? « REPOND MCKORNICK ! QUE VAS TU ME FAIRE ? » Sa voix résonna dans tout l'étage, laissant quelques frissons parcourir les peaux frêles des jeunes élèves, glaçant le sang de sa proie. Celle-ci avait arrêtée de gesticuler depuis un bon moment, laissant son corps raide dans les airs, retenant sa respiration à certains moments de peur d'avoir pris une bouffée d'air de trop. « Je.. je.. ne ferais.. rien. » Sa respiration était saccadée, comme si elle venait de faire un effort sur-humain pour prononcer ces quelques mots. Lâche. Cette poufsouffle n'est qu'une lâche, comme les autres. Ca attaque par derrière et lorsqu'ils se trouvent face à la bête noir, ca ne fait que se pisser dessus. Tous des lâches. « Et bien McKornick, aurais-tu perdu ton sens de la répartie ? Te fais-je trop peur pour que tu puisses continuer tes injures prononcées tantôt ? Je t'écoute McKornick, dit moi tout. Aurais-tu peur de m'affronter ? Regarde moi dans les yeux, allez regarde moi. REGARDE MOI MCKORNICK ! » Une ruée de corbeaux d'envolèrent au dehors, dans des croassements sourds. Deux petites larmes s'échappèrent des yeux appeurés de la jeune poufsouffle.
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