[004] [SERPENTARD] Alysandre Silbermann

Alysandre Silbermann
Dossier #004

- IDENTITÉ DU PERSONNAGE -

Nom : Silbermann
Prénom : Alysandre
Prononciation : Alyzandre Sil'beurmanne
Âge : 16 ans
Date de naissance : 23 août 1926
Lieu de naissance : Londres
Origine : Anglaise
Ascendance :
L’apparence première serait de dire que c’est une Sang-Pur. Après tout, ses parents et grands-parents sont tous des sorciers. Mais si on remonte à une certaine branche de la famille on apercevra quelques… incohérences, tels que certains noms ne figurant dans aucuns registres d’aucunes écoles de Magie. Contradictoire.
Baguette Magique :
Sa baguette mesure 24,7 cm. Elle est faite en Aubépine, et possède un poil de licorne. Très appréciée par son propriétaire par sa souplesse et sa rapidité.

- DESCRIPTIONS DU PERSONNAGE -

Physique :
Ce n’est pas la plus jolie fille de Poudlard. Ce n’est pas celle qui possède les plus beaux yeux, celle qui a le sourire le plus adorable… Elle est juste… Alysandre. Tout en elle fait penser à un enfant frêle qui s’envolerait au moindre coup de vent. Sa silhouette, particulièrement mince, et quasiment dénuée de formes, est élancée. Pour son plus grand plaisir, elle domine le monde du haut de ses 1m77. Malheureusement, sa taille, c’est peut-être bien la seule chose qui la différencie d’une enfant de douze ans. Effectivement, comme précité plus haut, ses formes ne sont pas des plus visibles, et son visage à la moue innocente ne fait pas vraiment penser à celui d’une jeune femme mais plutôt à celui d’un enfant qui aurait fait une bêtise et qui tenterait rapidement de s’excuser en tentant quelques mimiques – qu’il sait pertinemment être inutiles, mais là n’est pas la question : il veut juste essayer. Et derrière cette moue se trouve justement des yeux rieurs, malicieux. Du moins, dans la plupart des cas. Chez la jeune fille, ses yeux d’un bleus éclatant font plutôt référence à un regard rêveur, éloigné de tout. Sa peau extrêmement pâle, presque translucide, contraste avec le rouge de sa bouche – dont la lèvre inférieure est perpétuellement mordue dans un signe d’anxiété apparente. Ses cheveux sont longs, lui arrivant dans le bas du dos (depuis peu. A dix ans, la jeune fille avait décidé de se les couper… Pour limiter les dégâts, un coiffeur les a coupé quasiment à ras. Aujourd’hui, ils ont à nouveau une longueur respectable), et sont de couleur blond. Question habitudes vestimentaires, elle reste très simple. N’aimant pas spécialement l’uniforme, elle le porte cependant religieusement, s’assurant par contre de desserrer sa cravate et « d’oublier » chaque jour le gilet gris réglementaire à remettre par-dessus la chemise blanche. Hors de Poudlard, ses vêtements ressemblent parfois à ceux des Moldus : elle aime beaucoup – bien qu’elle ne l’avouerait pas - leur monde. Autre chose ? Elle exhibe toujours une dizaine de bracelets à son poignet. Ils font un bruit d’enfer, ce qui exaspère la plupart de la population. (Et l’encourage donc à les remettre le plus souvent possible, bien évidemment.)

Caractère :
Indéfinissable. Comment décrire un paradoxe pur ? Elle est son propre contraire, son propre fléau. Elle s’entraîne vers le fond, avec un espoir certain d’en terminer un jour. De plonger, pour ne plus jamais revenir. Elle ne répond à aucuns critères de base. Floue, presque intangible, elle s’évanouit dans un nuage de fumée lorsqu’on tente – en vain – de s’en emparer. Légère, elle s’envole rapidement, ses pieds quittant la terre ferme. Elle penche un peu la tête en arrière et elle rit. Puis les sanglots montent dans sa gorge, et une larme solitaire roule le long de sa joue. Elle s’étouffe, de peine et de joie entremêlés. Un visage et puis l’autre. Cessez donc de vous y fier, vous allez finir par sombrer. Sombrer dans les méandres de son sourire malicieux, dans les reflets de ses yeux noirs, dans la fragilité de sa peau glacée, à son image. Vous ne vous en relèverez pas. Tout comme elle, clouée au sol par cette atroce mélancolie éternelle. Le bonheur, elle l’a depuis longtemps oublié. Et puis, de nos jours, qui souhaite donc encore être heureux ? C’est tellement artificiel, cela la salirait. Innocence enfantine, elle veut que vous lui décrochiez la lune. Elle ferme les yeux et voit les étoiles. Elle ferme les yeux et rêve. Des rêves pleins la tête. Des rêves auxquels elle ne croit plus. Déception. Le monde la déçoit un peu plus chaque jour. C’est peut-être cela qui l’a poussée à arrêter d’y vivre. Survivre, à vrai dire. Elle marche, avance à petits pas, mais la route est longue, semblant interminable. Elle ne faiblit pas, jamais. Au contraire, elle accélère l’allure : elle aime repousser ses propres limites au maximum, elle se complait dans cette souffrance constante. Et puis pourtant, elle s’en plaint. Elle veut s’en sortir, mais elle ne fait rien pour ça. Elle se contente d’adopter cette assurance tranquille qui la caractérise pour le mieux. Elle dupe, manipule et en rit avec cette légèreté déconcertante d’une jeune fille qui n’en a plus rien à faire. Son rire éclate, résonne, et elle tournoie sur elle-même, de plus en plus vite. La pièce semble tourner et lorsque, déséquilibrée, elle finit par s’écrouler, ses yeux brillent d’un éclat doré. Une enfant qui s’amuse de tout, et puis de rien, surtout. Vos larmes créent ses sourires, et, par opposition, votre bonheur l’oppresse et l’étouffe. Son regard s’assombrit, et la porte claque derrière elle. Mécontente. Ne vous en faites pas, elle l’aura oublié dans une heure. Ce genre de choses ne s’attarde heureusement pas dans son esprit, déjà trop encombré par ses doutes et ses peurs. Elle a peur de tout. Et en même temps, elle semble éprouver une joie malsaine à voir une de ses plus profondes angoisses se réaliser. Une envie de tout détruire, briser. Y compris elle-même. Et elle y arrive à merveille. Elle excelle dans tout ce qu’elle entreprend. Tout simplement parce qu’elle ne tolère que la perfection, rien de moins. Eternelle insatisfaite, elle n’est jamais totalement contente. Vous l’ennuyez rapidement : vous n’êtes jamais assez bien pour elle, malgré tous vos efforts, vous êtes trop… commun. Elle se lasse et finit toujours par s’éloigner, prenant soin de vous blesser au passage. Bientôt vous l’apercevez, entourée d’autres, étincelante. Elle a capté toute leur attention, elle le fait toujours. Sa voix captive, fascine, ses rires sont rares et précieux. Pour l’espoir qu’elle vous accorde un peu d’attention, vous lui baiseriez les pieds. Elle est… Indescriptible. Il se murmure qu’elle n’a pas toute sa tête. Réalité ? Les limites entre ses fantaisies habituelles et cette douce folie sont tellement minces… Pourtant, vous la défendez avec ferveur. Pathétique, à tenter de lui trouver sans cesse des excuses. Elle n’en ferait pas autant pour vous. Egoïsme. Elle ne le fait pas exprès, mais elle pensera toujours à elle-même en premier. Vous passez au second plan. Elle possède un don certain pour tout ramener à elle. Que ce soit la rupture du couple le plus populaire de Poudlard, ou le renvoi du Ministre de la Magie. Tout est sujet à se plaindre, abordant cette mine capricieuse que vous commencez à connaître. Et lorsque vous essayez de la raisonner, elle s’énerve. Chamboulement. Les mots sont acérés, les gestes vifs et brutaux. La crise passée, elle ressemble une nouvelle fois à s’y méprendre à un enfant qui vient de naître. Ne vous y méprenez pas, elle essaie juste de vous attendrir. Mais cela marche, n’est-ce pas ? Au jeu des apparences, elle est tout simplement imbattable. Il suffit de croiser ses yeux clairs dénués de toute méchanceté pour échouer. Si pure, et pourtant si mauvaise. Non pas qu’elle soit responsable de tous les maux de la Terre. C’est juste qu’elle ne s’en rend absolument pas compte. Et à vrai dire, elle n’en a rien à faire. Le monde pourrait bien s’écrouler sous ses pieds, elle serait certainement en train de contempler les dégâts, faisant tourner sa baguette entre ses doigts.

Histoire :
Le 23 août 1926. Un ange tombé du ciel. Ou pas. Un couple très heureux. Ou pas. Des gens complètement sains d’esprit… Hum. Vraiment pas. Son père, Ludovic Silbermann, semblait être un homme intelligent. Mais pas tant que ça apparemment, vu qu’il tombe sous le charme d’Elisabeth Shaw, que vous caractériseriez sûrement de… Cinglée ? Oui, ça doit être ça le mot. Elle a toujours été comme ça. Oh bien sûr, plus jeune, cela ne se voyait pas encore. Ses premières années à Poudlard se sont parfaitement bien passées – c’est là qu’elle a rencontré ce cher Ludovic. Puis, à 14 ans, son état émotionnel, déjà instable, a commencé à se dégrader. Rapidement retirée de l’école par ses parents, honteux, il a été dit qu’elle avait une grave maladie l’empêchant de participer aux cours. La vérité était qu’elle devenait complètement folle. Cela ne se voyait pas aux premiers abords. A vrai dire, lorsqu’elle n’avait pas de crises, tout allait bien. Mais au fond, c’était le chaos. Diagnostiquée par des dizaines de médecins, aucuns n’ont pu trouver une explication cohérente à ses maux, l’avancée médicinale n’étant pas encore assez développée, apparemment. Mais là n’est pas la question. Ludo’, lui, était fou amoureux de la belle Elisabeth. C’était beau, c’était fort… et ridicule. Il venait passer ses vacances chez elle, et à la plus grande surprise de la famille, elle était bien plus docile lorsqu’il était présent. Pas étonnant que ses parents les aient mariés si rapidement, n’est-ce pas ? Comment se débarrasser d’un gosse anormal pour ne pas entacher leur réputation ? On le refourgue à l’autre gosse de 18 ans qui croyait pouvoir un jour changer le monde.

Bien sûr, comme vous vous en doutez, cela ne s’est pas passé comme cela. L’état d’Eli ne s’est jamais amélioré. Ce qui n’a pas empêché les deux jeunes mariés de poursuivre leur vie ensemble. Et un jour, la femme est tombée enceinte. Impatient d’agrandir leur famille – peut-être pour ne plus avoir à supporter sa femme seul ? -, ce n’est non sans dire que Ludovic a été transporté de joie par cette nouvelle. Et le bébé est né. Rien de très miraculeux, à vrai dire. Le bébé en soi n’avait toujours aucun prénom à deux semaines, et, délaissé par un père dépassé par la situation – Elisabeth occupée à compter les étoiles qui scintillaient soi-disant sur le plafond -, c’est ainsi que « On-a-pas-encore-de-prénom » Silbermann a fait sa première entrée dans le monde. Glorieux n’est-ce pas ?

Et puis le temps passa. Alysandre – parce qu’ils avaient finalement trouvé un prénom – fut vite gardée par des baby-sitters – qui en profitaient pour garder sa mère aussi -, tandis que Ludovic, de son côté, se volatilisait au travail à six heures du matin pour revenir aux alentours de minuit. En théorie, le jeune enfant n’avait pas de quoi se plaindre. De l’argent à flot, des parents qui la laissaient déjà sortir à 5 ans (si, si !), des jouets par-dessus la tête, l’école à la maison par l’un de plus chers professeurs particuliers d’Angleterre… La belle vie, sans aucun doute.

La première manifestation des pouvoirs de ‘Ly se fit à ses six ans. Sa mère en pleine crise, son père discutant avec une cheminée, elle s’ennuyant, n’aimant plus ses cadeaux, les invités – de trente ans ses aînés – ne daignant pas l’écouter…. « PAPAAAAAAAAAAAAAA ! ». Un autre cri, rapide. Le feu de la cheminée qui sort de cette dernière, touchant quasiment le paternel en question. Une grimace de la fillette. Oups. Puis, voyant que son père n’avait rien – bah oui, il criait, il était pas mort -, des éclats de rire joyeux. Finalement, ce n’était pas un si mauvais anniversaire que ça.

L’entrée à Poudlard. Sa deuxième maison. Ou sa première, si on prend en compte la maigre considération qu’elle a pour le Manoir Silbermann. C’était bien, au début. Elle s’intégra vite, on l’appréciait beaucoup. Jusqu’à ce qu’un jour, elle fasse cette crise de colère horrible, ressemblant étrangement aux crises de sa mère. On la cru folle, comme Elisabeth. Et l’histoire de sa mère fut connue par tous les élèves. Depuis, tout le monde le sait, certains allant jusqu’à penser qu’elle aussi, elle finira comme elle. Elle ignore, se contentant de rentrer chaque vacance chez elle, totalement saine d’esprit, et avec un paquet d’Optimal en plus. Combien peuvent en dire autant, hein ?

Gouts :
À la surprise générale, Alysandre aime beaucoup se rendre en classe. Non pas que le fait d’étudier l’enchante, elle n’est pas et ne sera jamais quelqu’un qui passe sa vie le nez plongé dans ses dates de faits relatifs à la vie sorcière – par exemple –, mais le fait d’apprendre, en soit, l’intéresse tout particulièrement. Avec son ambition sans borne, elle aime être cultivée. En fait, rectification : elle aime en savoir plus que les autres. Ainsi, on la verra souvent à la Bibliothèque en train de se documenter dans des ouvrages à l’air suspect - qui ne l’est sûrement pourtant pas. La jeune fille n’aime pas beaucoup manger. Pour elle, manger, c’est comme mâcher du parchemin. Aucun intérêt là-dedans. Elle se nourrit pour ne pas avoir l’air d’un sac d’os, c’est tout. Ayant des tendances agoraphobes, elle ne supporte pas se retrouver trop longtemps autour de foules – ce qui contraste avec son caractère un poil tourné vers l’exhibition. Une autre de ses peurs, bien moins forte, ce sont les araignées. Elle ne les supporte pas. Que dire d’autres ? Les goûts en règle générale sont variés, et dans son cas, interchangeables. Elle n’aime pas l’orange, mais elle trouve que cela lui va bien. Elle aime beaucoup la musique sorcière, bien qu’elle trouve les musiciens ridicules. Elle déteste qu’on la contredise, mais semble rechercher ce genre de conflit. Elle aime la loyauté… chez les autres. Elle aime le fait d’être jugée d’unique, mais s’irrite lorsque le ton employé pour la présenter n’est pas à son goût. Elle aime dormir, mais elle est insomniaque. Elle aime travailler, mais elle est paresseuse. On peut aller loin si on va par là.

Hobbies :
Dans la même optique que pour les goûts, on peut assurer que ce sujet-là est extrêmement vaste. Pour commencer, on va bannir tout ce que les sorciers en général adore : le Quidditch. Elle a le vertige et ne monterait pas su un balais – même sous la torture. De plus, elle trouve ce jeu ridicule. Comme pour tous les sports en règle général. On ne la verra jamais se bouger, faire le tour du château en courant : hors de question. Ses hobbies sont plus calmes… ou pas. La lecture, mais pas n’importe laquelle. N’allez pas lui proposer des romans à l’eau de rose : elle vous rirait au nez. Bien que cela se sache peu, un de ses principaux hobbies est de donner des cours particuliers aux élèves qui en ont besoin. Bien sûr, c’est payant. Mais l’intention est là. Sinon, les échecs sorciers, les farces et attrapes, ce genre de choses… Ca l’ennuie. Elle est plus en recherche d’un risque concret, d’une réelle menace de mort. Cela ne veut pas dire qu’elle va passer ses journées dans la Forêt Interdite à attendre qu’une bestiole lui saute dessus, mais… Parfois, ce serait tout comme. Un autre de ses hobbies : les potins. Elle n’en aurait pas l’air, mais pourtant, elle aime particulièrement les écouter, les retenir, les aggraver, et les colporter. Jouissif de voir les têtes des élèves lorsqu’ils apprennent les rumeurs qui courent sur eux. … Quoi, vous ne parliez pas de ce genre d’hobbies là ?


- POUR EN SAVOIR PLUS -

Année D'Étude : Sixième année.
Cours Préféré : La Défense contre les Forces du Mal est sans aucun doute le cours qui passionnent le plus la jeune fille – déjà bien emballée par l’idée de se rendre en classe.
Animal Préféré : Elle adore les félins en général, mais son animal préféré reste la panthère.

Exemple de Post :

{C’est un ancien post pris au hasard. Je peux écrire plus… et moins aussi. Mais disons que ce post est dans la moyenne.}

Peut-être n’essayait-il pas de comprendre. Peut-être avait-il peur d’avoir les réponses à ses questions. Etait-il trop lâche pour cela ? C’était une possibilité. Qui aurait voulu être confronté face à face avec ses erreurs ? Qui aurait voulu perdre le contrôle de cette manière ? Certainement pas lui. Et les émotions bouillonnaient en lui, se bousculant, se piétinant pour essayer de dominer. Les pensées, elles aussi, s’entassaient dans son esprit, à un point où il avait l’impression qu’il allait exploser. Cette parfaite maîtrise de lui-même, il l’avait totalement perdue en quelques temps. Et plus le temps passait, plus il la sentait glisser loin de lui. Il avait peur de ne pas la retrouver. En tout cas, pour l’instant, il en était incapable.

Cyprien ne s’y était pas attendu. Non, il n’avait rien vu venir. En entrant dans cette pièce, il y avait déjà quelques temps maintenant, il ne savait pas ce qui l’attendait. S’il l’avait su, il aurait sûrement fait chemin arrière. Tout plutôt que de ne pas être là. Pourtant maintenant, s’il l’avait voulu, il aurait pu se lever, et partir d’ici. Laissant ses problèmes derrière lui, problèmes dont il se viderait la tête aussitôt franchi la porte. Mais il ne le fit pas. Pour une fois, il resta là. Il l’avait toujours su de toute manière. Malgré ses désirs, il savait qu’il devrait un jour assumer. Il espérait juste que ce soit pour plus tard. Tout allait trop vite, cette année. Trop vite, et trop fort. Et il perdait ainsi son équilibre précaire.

Puis, sa voix qui résonnait une nouvelle fois, sa voix qui lui disait que rien n’était de sa faute. Le Serpentard accueillit avec soulagement ses paroles, même s’il savait au fond de lui qu’il était toujours responsable de tous ces dégâts. Mais c’était plus simple et plus reposant de se persuader qu’il croyait que ce n’était pas le cas. Tellement doué pour faire croire aux gens des choses, il se convaincrait presque lui-même. Quand on se perd à son propre jeu…

« Ou… » Ou quoi ? Le jeune Black, qui fixait obstinément une armure depuis qu’il s’était installé à côté d’Amélia, détourna la tête pour la poser sur la jeune fille. Il croyait savoir, mais il n’en était pas sur. Pas du tout. Ses yeux la scrutèrent, attendant une réponse. Réponse qui ne vint pas, et lui restant avec ses doutes. Ou quoi ?

« Ou quoi ? »

Un écho à ses pensées, et comme tout à l’heure, les mots se sont envolés de sa bouche avant qu’il n’y réfléchisse. Cyprien n’étant pas sur, il voulait l’entendre dire. Il voulait être sûr, l’incertitude dans laquelle il baignait depuis qu’il lui a adressé la parole lui pesait énormément. Mais il ne voulait pas qu’elle se referme à nouveau. Alors il se mordit les lèvres, en secouant très légèrement la tête.

« Laisse tomber. »

Le jeune homme ne voulait pas qu’elle le fasse, sa voix elle-même le prouve. Mais il ne voulait pas lui mettre la pression. Il avait peur qu’elle se lève, parte, et qu’il reste là avec ses questions sans réponse. Il avait peur que sa culpabilité revienne à la charge. Et plus que tout, il avait peur de ce vide immense.


- HORS JEU -

Personnalité sur l'Avatar : Gemma Ward {avatar en construction, celui-ci pas à la bonne taille ni rien, je vais changer ça. ><}
Avis sur le Forum : Magnifique <3
Présence sur le Forum : Sauf exception, 7/7


Désolée pour le double post, ma répartition était trop longue ><