[007] [SERPENTARD] Avrelianne Ashbaugh

Avrelianne Ashbaugh
Dossier #(Sera changé par le choixpeau)

- IDENTITÉ DU PERSONNAGE -

Nom :
Ashbaugh
Prénom :
Avrelianne
Prononciation :
Ah-vrai-liane Esh-bogt
Âge :
Seize ans
Date de naissance :
12 décembre 1926
Lieu de naissance :
Londres
Origine :
Nationalité anglaise. De lointaines origines américaines de par son père, suédoises et françaises du côté de sa mère.
Ascendance :
Sang-Pur, bien entendu. Comme si vous ne vous en étiez pas douté au nom de famille...
Baguette Magique :
Vingt-cinq centimètres et demi, crin de licorne, bois de cerisier, souple.

- DESCRIPTIONS DU PERSONNAGE -

Physique :
Je n’irais pas jusqu’à dire qu’Avrelianne a tout à fait hérité de la beauté de sa mère. Ce serait de la pure prétention, une prétention mensongère et diffamatoire. Ce qui est vrai, c’est qu’elle possède certains de ses traits et caractéristiques. Comme cette chevelure blond platine, virant sur le blanc, mais plus blonds qu’elle. Il y a également ces yeux, dont elle a retenu la forme et une partie de la couleur. Deux iris bleus, des étoiles dans les yeux, deux saphirs reluisants, dans lesquels se glissent les larmes, qu’elles soient de joie ou de tristesse. A la différence de sa mère, ils sont pleins d’émotions. Mais que ce soit ses mots ou son expressivité, sachez qu’elle maîtrise toujours toutes les situations, sachant parfaitement se contrôler. Parfaite comédienne, elle peut paraître accablée quand elle rie intérieurement, paraît outrée alors qu’elle jubile secrètement, se trouve radieuse quand elle rêverait de crier. Elle est la Grâce & la Perfection mais, si vous y regardiez bien, vous la trouveriez détestable… Quand on connaît les gens, notre point de vue subjectif a tendance à alterner les traits de son visage, le saviez-vous ? Une tenue soignée, choisie avec précaution, assemblée méticuleusement. Une coiffure parfaite, pas un cheveu rebelle. Pas un bouton sur la peau de ce visage, si pâle d’ailleurs, ou ce serait la catastrophe. Ce teint maladif lui attire d’ailleurs bien des questions d’ailleurs, mais oui, elle va bien, ce n’est que sa couleur de peau. Celle-ci n’a jamais bronzée, d’ailleurs. Elle garde en toutes circonstances ce teint de poupée de porcelaine. Pas une rougeur, pas de coup de soleil, ni de peau virant un peu plus mâte… Ce visage fin et ces traits aristocratiques paraissant figés ne font qu’accentuer cette allure de poupée vivante. D’après certains, cela ne fait qu’un peu plus ressortir le bleu océan si captivant de ses yeux. Mais forcément, cet argument ne lui convient pas, et elle trouvera sans arrêt à s’en plaindre. Très maigre, on pourrait se demander si elle n’est pas même anorexique. Là, je ne répondrai pas. Elle a un peu de poitrine, cependant, mais des hanches irrémédiablement inexistantes. Plutôt grande, elle mesure un mètre soixante-douze et en est assez fière, à chaque fois qu’elle voit toutes ces filles se plaindre de se trouver petites. Mais elle aurait néanmoins désiré mesurer plus encore.

Caractère :
Elle est la vie, elle est la mort, votre meilleure ennemie. Elle est le soleil, elle est la lune, Neptune et Saturne. Elle est la pluie et le beau temps, le vent et la chaleur. Elle est cette enfant qui vous prend la main, et cette femme qui vous caresse avec la sienne. Elle est la vipère qui vous empoisonne et ce chat qui sous vos mains ronronne. Elle est votre rédemption et le péché originel, le bien et le mal, le Paradis et l'Enfer, l'Ange et le Diable. Elle est le blanc, elle est le noir, la faiblesse et le pouvoir, la culpabilité et l'innocence, la vérité et le mensonge. Elle est le jour et la nuit, les ténèbres et la lumière, la beauté et la laideur, le raffinement et la grossièreté, la pudeur et la vulgarité. Elle est le vide et le plein, le manque et l'excès, l'absence et la présence, la légèreté et l'oppression. L'amour et la haine, l'espoir et la désillusion, la confiance et la trahison, l'amitié et l'inimitié, l'unité et la division, la sympathie et l'animosité.

Elle est votre inutilité et votre besoin. Votre conscience et votre inconscience, votre folie, votre raison, votre salut, votre pardon, votre faute et votre crime. Votre cri et votre silence, votre oubli et votre mémoire, votre désir et votre rejet, votre fierté et votre déception.

Elle existe sans exister. Elle est à l'image de vos désirs, modelable et remodelable.
Elle pourrait peut-être signer votre perte, ou faire votre bonheur.

Elle est la complexité que vous redoutez. De celles qui vous font fuir et vous attirent. Elle est l’aimant et la barrière qui vous laisse en arrière, impuissant, vous empêchant d’approcher. Elle est la Prétention même, cette prétention cachée que nul ne croit déceler, susurrant à elle-même ses qualités, et vous apparaissant d’une modestie incomparable. Elle est l’Intelligence même, la Ruse et la Fourberie. Mais se cache derrière un visage d’enfant, derrière l’Innocence et la Naïveté. Elle est la reine de la Manipulation, mais vous la jureriez sincère. Personne ne perce son jeu. Tout le monde fait ses vœux, lève les enchères, tout ce beau petit monde suit, lance les dés et avance sur le plateau de la vie. Ce que vous n’avez pas encore saisi, c’est qu’elle seule le dirige. A coup de sourires et de mots bien placés, à coups de regards complices parfaitement maîtrisés.

Si vous saviez, vous vous en voudriez, je le sais.
Mais vous y tombez tous, les uns après les autres, sans exception. Dans ce puit sans fond où se multiplient les mirages. La fin du tunnel ? Inexistante. Pour peu que vous y soyez entrés, vous êtes condamnés.
Bonne chance.

Les bulles frissonnantes d’une coupe de champagne… A moins que vous ne préfériez l’image d’un verre de cocktail Blue angel. Avrelianne n’est pas simplement « une fille ». Messieurs, vous trouviez ces demoiselles compliquées ? Avrel est pire que ça ! Vous trouviez vos femmes exaspérantes ? Vous allez être servis… Vos garçons turbulents ? Je suis certaine qu’elle les bat. Avec Avrelianne, les mots calme, reposante, ennuyante, simple, modérée et accommodante n’existent pas. Le quotidien de la demoiselle est plutôt perturbé. Il n’y a pas un jour de la semaine qui ressemble à l’autre, pas une seule heure qui s’écoule semblablement à une quelconque déjà passée. Instinctivement, elle se débrouille toujours pour qu’il se passe quelque chose d’intéressant, et si rien d’intéressant ne se passe, alors elle fait l’intéressante. Elle est populaire et par conséquent toujours entourée. Energique, souriante, drôle et rieuse, mais cette mine réjouie, bien que demeurant la plupart du temps tant qu’elle est avec ses amies, peut bien rapidement s’effacer au profit d’un visage plus… Effrayant. Il faut savoir qu’il est très facile de mettre la jeune fille en colère. Susceptible, un pas de travers, une parole ou un geste, et elle serait prête à vous coller la baffe de votre vie. Oui, violente en plus de cela… Sa langue n’est pas dans sa poche, et ses remarques se font sans cesse sarcastiques, ironiques, mesquines. Car oui, elle prend plaisir à vous diminuer, vous rabaisser, vous faire souffrir, quand vous avez fait quelque chose déplaisant à Sa Majesté la Reine. Et elle en est fière. Orgueilleuse, arrogante, ne vous avisez pas de lui dire qu’elle a tort. De toute manière, elle restera campée sur ses positions, et en viendra à changer habilement de sujet, en choisissant un où elle sera sûre de se trouver en position de force. Narcissique, aussi. Vous pouvez ajouter cela à la liste. Enfin, disons juste qu’elle a l’habitude de faire attention à sa tenue, légèrement superficielle, et de s’observer à chaque fois qu’elle passe à proximité d’un miroir, quel qu’il soit. Ambitieuse, elle ne supporte pas la faiblesse. Railleuse et hautaine, il y a d’après elle trois catégories de personnes : celles qui sont « in », celles qui sont « out », et celles, très rares, qui sont « à la limite du potable pour x raison pouvant lui être profitable un de ces quatre ». Elle n’hésite pas à faire savoir aux « out » qu’ils sont « out ». Si vous faites partie de ceux-là, ne vous attendez pas alors qu’elle se montre d’une quelconque sympathie avec vous. Capricieuse, exigeante, c’est une vraie petite enfant gâtée qui n’a pas l’habitude qu’on lui refuse quoique ce soit. Elle tempête, peste, fait son cinéma, dès qu’on lui dit non. Et vu ses jeux de manipulation, je puis vous assurer que niveau comédie, elle se trouve être parmi les meilleures de cette époque… Elle devrait d’ailleurs penser à s’investir un peu plus dans cette voie, si vous voulez même mon avis… Bref. N’allez pas croire pour autant qu’Avrelianne n’est qu’une mégère, peste et insupportable. Bon, d’accord, il y a un peu de cela, mais c’est tout de même une fille extrêmement sensible, même si elle ne le montre pas, et si vous faites partie des rares amis qu’elle compte auprès d’elle puisque d’une méfiance terrorisante, vous pourriez découvrir une fille douce, d’une grande intelligence et même pourriez-vous la trouver plus que gentille.

Histoire :
C’était il y a presque dix-sept ans de cela, un douze décembre. Y aurait-il seulement besoin encore de préciser l’année ? 1926. Le vent soufflait fort au-dehors, la pluie tombait en de longues coulées, ôtant l’idée de sortir au plus audacieux d’entre nous. Les lumières clignotaient, et nous tremblions avec, gagnés par le froid qui régnait dans le sombre manoir. Mais c’était un tout autre règne qui devait être entamé ce soir-là… Ou tout du moins annoncé. Liesje, l’épouse du maître des lieux, était à l’agonie dans la chambre d’hôtes. Je voyais les sages-femmes et les servantes (oui, en plus des elfes de maison, cela ne les empêchait pas d’employer des humaines) faire des allers-retours, sans cesse, à vous en donner mal à la tête… On racontait bon nombre de choses sur cette femme. La première et principale, c’était qu’elle avait été enfermée durant toute son enfance et son adolescence dans le château au nom de ses parents, en Suède, son pays natal. Il faut savoir que Mrs Ashbaugh est une femme d’une grande beauté, chose pour laquelle elle est particulièrement réputée. On raconte que ses parents l’ont enfermée car ils pensaient que celle-ci, pour s’épanouir en sécurité, devait être préservée du monde extérieur. On lui fit cours à la maison, si j’en crois les rumeurs. Et elle n’en sortit pas avant son mariage, arrangé par les parents d’Albercius, son présent mari et futur père de l’enfant prêt à naître, qui avaient entendu parler de la captive. Je trouvais cette femme faible et fragile bien que froide et distante, à notre première « rencontre », si toutefois l’on pouvait parler de rencontre quand tout ce qu’on a fait, c’est laisser nos regards se croiser, le sien si glacial. On aurait dit qu’un rien pouvait la réduire en cendres. Je me rappelle même m’être demandé comment elle pouvait marcher, et avec tant de grâce et de souplesse qui plus est. Ce teint blanc qui lui donnait l’air malade, ces yeux dans le vague, sans le moindre éclat, … Et pourtant, même dépourvue de toute énergie, même dépourvue de toute expressivité, la première chose qui nous venait à l’esprit, c’était qu’elle était belle. Ensorcelante. Elle paraissait carrément jaillir d’un autre monde… Mais nous ne sommes pas là pour parler de cette femme. Si j’ai laissé mes pensées s’attarder dessus, c’était au départ pour vous dévoiler qu’après la naissance du chérubin, cette chère Liesje deviendrait quelqu’un d’autre… Une femme sévère et plus forte, autoritaire et plus indépendante. Menant sa maisonnée à la baguette. Oui, je crois bien que ce fût à la naissance de la petite Avrelianne que tout commença à changer…

Avrelianne a huit ans aujourd’hui. Liesje a décidé de tout régenter, avec une main de fer. J’ai taillé chaque arbuste du jardin afin que tout soit parfait, mais franchement, en hiver, vous pensez bien que les enfants ne vont pas s’attarder au-dehors, ne serait-ce que s’ils ont des parents un tant soit peu responsables. C’est un véritable remue-ménage, et ça ne m’étonne pas : Cassie (une servante et une de mes amies) m’a dit qu’il y avait une cinquantaine de gamins d’invités, plus leurs parents, les membres de la famille et quelques amis proches de celle-ci. Puis elle a couru pour retourner aux cuisines afin de se remettre à la tâche. Ce fût une journée mémorable. Avrelianne eût l’occasion de montrer en public ses pouvoirs déjà considérables pour une petite de son âge, et d’exercer un peu ses dons de manipulation sur ses camarades. Niveau régence, ça promettait pour plus tard : elle serait pire encore que sa mère. Mrs Ashbaugh discuta de l’avenir de sa fille et de ce qu’il advenait de ses anciennes amies avec les amies présentes, et Mr Ashbaugh, discuta lui aussi de l’avenir de sa fille, et de l’actuelle saison de Quidditch, avec ses collègues du Ministère. Oui, car il n’était autre que le Ministre du Département des Mystères, au cas où je ne vous l’aurai pas encore précisé.

Le jour tant attendu de la rentrée à Poudlard eût lieu. J’ai bien cru que la maîtresse de maison allait devenir folle à force d’entendre la petite Avrel rabâcher sans arrêt la même chose à longueur de journée. Et j’ai également cru que j’allais devenir dingue à force de supporter les nerfs que Mrs Ashbaugh passait justement sur moi. Mais bon. Apparemment, tout se passa pour le mieux. Quand elle partit, la gamine était surexcitée. Elle n’a pas l’habitude d’être calme, il faut dire, bien au contraire même, mais là, je vous jure que je ne l’avais jamais vu ainsi.

Deux étés plus tard, elle ramenait une autre fille avec elle. Une certaine… Alysandre quelque chose… Alysandre Silbermann, voilà. Cassie me raconta qu’elle l’avait rencontrée dans le Poudlard Express, durant sa première année. Il faut dire que Cassie lui parle bien plus que moi, à la gamine. A vrai dire, en treize ans, je ne lui ai même jamais adressé la parole. Et elle n’a jamais fait attention à ma personne non plus. Qu’importe. Je l’observe de loin.
Elle n’a jamais fait autant de bêtises que cet été-là. Voilà ce qu’il y a à retenir de ces vacances.

Gouts :
Avrelianne aime le sport. En particulier le Quidditch. Elle aime faire du mal. "Légèrement" sadique. Elle aime enfreindre les réglements. L'une de ses activités favorite. Elle aime faire la fête. C'est une nécessité. Elle déteste s'ennuyer. C'est tout bonnement impensable. Elle hait le jus de citrouille. Improbable mais vrai. Est passionnée par l'art. Qui l'eût cru ? Elle pense créer une ligue contre les insectes. Elle aime les bijoux, l'argent, tout ce qui brille. La mode, et fuit la ringardise. Ca rentre en compte ?

Hobbies :
Ca rejoint ses goûts, dirais-je. Ses principaux hobbies sont le sport, tout particulièrement le Quidditch, s'élever dans les airs, goûter à une liberté paraissant si lointaine, quasi-inexistante, embêter son monde pour ne pas dire autre chose, se moquer, comploter, amuser la galerie, prouver sa supériorité, et se laisser porter par le vent, le destin, les évènements. Suivre ses envies à la seconde près. Elle n'a pas vraiment un grand nombre de hobbies fixes, puisqu'aimant le changement, constant, se refusant à se laisser aller à la routine, à un quelconque quotidien.

- POUR EN SAVOIR PLUS -

Année D'Étude : Sixième
Cours Préféré : Potions
Animal Préféré : Panthère noire

Exemple de Post : Peut être fait à partir du personnage ou peut être un ancien post du joueur.

Onze heures et quart. Lasse d’entendre les tic-tacs du réveil enchanté posé sur la table de chevet de sa voisine de chambre sans parvenir à s’endormir, Aleyna finit par repousser le drap de son corps, laissant un bout de sa peau nue alors que sa nuisette était légèrement remontée. Noir profond, silence quasi-total, uniquement perturbé par la respiration calme et régulière de ses camarades de chambre. Non, elle n’irait pas prendre l’air pour autant, comme bien d’autres à sa place auraient été tentés faire. Elle désirait juste retrouver la douce lumière du feu de cheminée, la rassurante chaleur qui en émanait et caressait sa peau pour peu qu’elle s’en approcha de trop près, voir cette salle vide et sans vie, ne plus rien entendre que ses pas, ne plus avoir conscience de rien si ce n’était de cet esprit constamment en éveil.

Elle se glissa hors du lit précédemment réchauffé et prit le verre d’eau sur la table entre ses doigts fins, tandis que sa baguette demeurait dans son autre main. Elle en aurait sûrement besoin, elle ne comptait pas rester une nuit sans boire. Il était froid, et elle faillit le lâcher. Contraste avec sa peau brûlante. Replacer correctement la nuisette noire en satin. Traverser à pas de loup le dortoir des sixièmes afin de ne réveiller personne.

Et finalement arriver en bas. Arriver en bas et en lâcher son verre. Bruits d’explosion. Les débris jonchant le sol, le liquide incolore se déversant sur la pierre froide. Malencontreusement, un bout de verre s’était planté dans son pied. Aleyna ne réagit pas immédiatement. Elle gardait ses yeux fixés sur ces deux corps enlacés, ce corps qu’elle aurait reconnu entre mille bien que ne l’ayant jamais vu à nu, collé à celui d’une Serpentarde réputée pour sa pureté, intouchable disaient-ils ? Elle s’associait là avec le pire de tous. Et lui, lui que l’on prétendait ne jamais voir en compagnie de filles… Cette discussion, il y a trois jours… Cœur serré, jambes qui refusaient de bouger, lèvres scellées l’une à l’autre. Par Merlin, que lui arrivait-il donc ?! Il ne s’agissait rien que d’Andreas Hadès et Allegra Galdwen, deux septièmes années qu’elle venait de découvrir dans une position quelque peu gênante, certes, mais après tout, ils ne représentaient rien pour elle, et elle n’était plus en âge de se formaliser pour ce genre de choses… A moins que… Non. Impossible.

Elle finit par se convaincre de réagir. Elle baissa les yeux et pointa sa baguette sur les morceaux de verre.

- Vitrum Reparo

Le verre se reforma, au milieu de la flaque d’eau. Sa main trembla légèrement, sa voix était faible, elle avait un instant cru que le sortilège n'opèrerait pas. Ne pas s’en occuper.

- Evanesco

La pierre sembla absorber l’eau, bien qu’il n’en fût rien. Elle avait tout simplement disparue sous l’influence du sortilège.

Elle finit par relever les yeux et croisa le regard d’Andreas dont la tête était redressée. Moment de trouble, encore. Non. Elle laissa ses yeux glisser jusqu’à la poupée entre ses bras, l’air plus peinée pour eux deux qu’autre chose.

« Excusez-moi du dérangement. »

Mais non, elle ne comptait pas remonter. Après tout, ils n’avaient qu’à aller ailleurs, ce serait plus prudent pour eux. Elle alla s’asseoir sur un fauteuil, dos à eux. Sûre de ne pas les voir. Jambes tremblantes. Bon dieu, Aleyna, réagis. Il n’y a rien à faire. Tout simplement rien. Et elle sentait leur présence pesante dans son dos. Larmes qu’elle refoulait ? Pourquoi, après tout ? Pourquoi seraient-elles montées ?

Ses mains parcourant son corps, les siennes dépassant les barrages. Elle avait franchi l’Interdit, et c’était Lui qui l’avait entraîné dans cette course.

- HORS JEU -

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